Les
Dystopiens regroupent plusieurs individus nés dans des réalités
alternatives, ayant en commun de très longues périodes de conflits.
Arrivés depuis peu sur la Terre des Agents, ils peinent à supporter la
paix globale et apparente régnant là. Grâce à leurs terrifiants
pouvoirs, ils s’apprêtent à changer les axiomes de la réalité, pour
engendrer un conflit planétaire durable.
Antoine incarne Tunoclotl, un demi-dieu Aztèque de la connaissance.
Marie incarne Channel-girl, une adolescente capable de computations heuristiques.
Pierre incarne le Fier américain, un héros de la seconde guerre mondiale dans une réalité alternative.
Valérie incarne Inga, une métamorphe finlandaise muette.
Monsieur
Cavil a rassemblé les Agents en urgence, afin de leur montrer une
longue série d’évènements apparemment sans liens, mais formant une toile
inquiétante d’insécurité. Rien de bien nouveau donc, mais Monsieur
Cavil parlera d’une volonté poussant régulièrement derrière des
incidents normalement sans conséquence, mais affectant malgré tout la
situation mondiale. D’autres Bureaux de Planetary sont depuis peu
mobilisés autour du phénomène, et au moins un individu a été repéré au
centre d’une toile faite de faisceaux de ces incidents anormaux.
Werner
Heinhardt est un homme d’affaire philanthrope, finançant des artistes
inspirés par le régime Nazi. Une analyse de son profil montre un
sociopathe hautement intelligent, mais surtout un méta-humain aux
pouvoirs inconnus. Plus encore, des photos de lui apparaissent à partir
de 1941, et depuis lors, il n’a pas vieillit.
Channel-girl
lancera une computation heuristique sur l’individu, et ramènera un
chaos de données, toutes orientées vers le conflit, la vente d’armes et
les théories Aryennes. Heinhardt vit à Berlin mais semble se déplacer
souvent, il doit être à New York dans deux jours, pour la promotion
d’une auteure qu’il finance, Velma Retter, et dont le sujet de
prédilection est la réécriture de l’histoire Nazi.
Les
compagnons du Fier américain auront bien du mal à calmer le
méta-humain. Dans sa propre réalité, l’Allemagne et le Japon ont
transformées la Russie en un vaste camp de concentration où naquit une
armée d’augmentés qui ravagea le monde. Voir les thèses négationnistes
gagner en importance le mets dans une fureur qu’il contiendra
difficilement. C’est durant la séance de dédicaces de Velma Retter qu’il
perdra pieds, insultant la femme d’une trentaine d’années, qui se
montrera pleine de morgue et aura exigée d’être déplacée, côtoyant une
auteure afro-américaine, elle aussi en dédicace.
Le
Fier américain renversera une pile de livres, mais se retrouvera
immédiatement face à deux gardes du corps, massifs, blonds aux yeux
bleus, dotés d’une super force. Il sera projeté à l’autre bout de la
pièce et se relèvera, prêt à combattre, mais Inga lui enjoindra de se
calmer. Werner Heinhardt est en train de les observer depuis une galerie
en hauteur, un profond mépris dans le regard. Avant que les Agents ne
puissent réagir, ils sentiront une vague de puissance émanant
d’Heinhardt et venant frapper Channel-girl, qui tentera de résister mais
subira une rapide transformation physique ; Ses doigts se changeront en
câbles électriques qui viendront s’insérer dans tous les appareils à
proximité, ses yeux disparaîtront derrière d’énormes implants desquels
couleront des filets de sang, son dos se hérissera d’antennes. A ses
hurlements de douleur se joindront des explosions à travers tout le bloc
d’habitations, jusqu’à ce qu’une panne générale plonge la librairie et
les buildings alentours dans les ténèbres.
Werner
Heinhardt aura disparue lorsque le courant sera rétabli. Channel-girl
sera prostrée sous un bureau, tremblant comme une feuille mais ayant
retrouvée sa forme originale. Velma Retter aura également disparue et
les Agents auront fort à faire avec l’équipe Stormwatch de Santini qui
aura été mobilisée pour évaluer la situation.
Le
temps qu’ils reviennent à Boston, Monsieur Cavil aura transmis des
informations sur les possibles pouvoirs méta-humains de l’homme
d’affaire allemand. Il aurait apparemment un contrôle sur la réalité,
provoquant l’apparition d’une version différente des individus. Les
analystes de Planetary estimeront qu’il puise dans sa réalité d’origine,
son aura indiquant ses origines étrangères. L’équipe de Boston sera
choisie par le Quatrième homme pour révéler tous les tenants et
aboutissants liés à cette affaire.
Tunoclotl
et Channel-girl, bien qu’affaiblie, se lanceront dans une vaste
recherche sur tous les phénomènes pouvant être rattachés au pouvoir
d’Heinhardt, ils s’immergeront ainsi dans l’univers des néo-nazi, des
suprémacistes blancs et finiront par trouver un groupe de méta-humains,
la Jeunesse pure, formé d’individus peu recommandables, augmentés et
liés aux œuvres caritatives du philanthrope. Une petite cellule de ce
groupe existe aux Etats-unis, dans la banlieue de Chicago. L’équipe ira
donc enquêter sur place et découvrira cinq nazillons pas très
intelligents, disposant d’implants cybernétiques étrangement archaïques,
mais toutefois mortels. Grâce à sa forme de souris bleue, Inga pourra
espionner à loisir tandis que Channel-girl dressera des profils
détaillés des augmentés. Les Agents auront rapidement confirmation
qu’ils travaillent pour Werner Heinhardt, qui leur aura donné leurs
capacités, mais également pour un groupe clairement plus important, les
Dystopiens. Inga notera également que les pouvoirs d’Heinhardt ne sont
que temporaires, contrairement aux rares activateurs connus, mais que la
Jeunesse pure conserve ses capacités grâce à l’un d’eux, sobrement
nommé Obengruppen, une sorte de relais-amplificateur.
Le
Fier américain se fera un plaisir d’engager le combat, arrachant la
mâchoire de l’individu, brisant ensuite quelques membres des autres
augmentés qui verront leurs pouvoirs disparaître. Les Agents pourront
ensuite interroger la Jeunesse pure sur leur lien avec les Dystopiens,
qui se révèleront être des méta-humains puissants, âgés et tous très
riches. Les nazillons ne sauront rien des plans de ces individus, mais
auront eu pour mission de semer le chaos dans la banlieue de Chicago, en
ciblant des individus désignés, parfois des enfants, parfois des
méta-humains, mais toujours en suivant une liste.
Channel-girl
utilisera sa computation heuristique sur la liste mais ne parviendra à
rien. Tunoclotl proposera d’essayer, mais en se basant sur la possible
uchronie d’où proviendrait un individu tel que Werner Heinhardt. Une
faible ligne directrice émergera de cette idée, et les Agents
comprendront que les Dystopiens cherchent à neutraliser les versions
locales de ceux qui devaient être leurs opposants. Le Fier américain
proposera de diffuser les noms de la liste aux différents groupes de
méta-humains dans la région concernée, afin de contrecarrer les plans
des Dystopiens.
Mais
après quelques temps, les Agents sentiront qu’ils sont suivis, et
l’attaque du Bureau de Boston ne tardera pas. Partout à travers le
monde, ceux qui auront participés au démantèlement des opérations des
Dystopiens seront durement frappés par des troupes d’augmentés
atrocement mutilés, des cyborg arborant des croix gammées, ou des
méta-humains à la psyché altérée par les pouvoirs d’individus qui
resteront dans l’ombre.
Le
Fier américain sera brièvement transformé en psychopathe porteur d’un
uniforme à tête de mort, il massacrera plusieurs dizaines d’innocents,
tandis qu’Inga deviendra un monstre hérissé d’implants cybernétiques
rouillés. Seul Tunoclotl semblera immunisé à ce dangereux pouvoir, et il
consacrera beaucoup de temps à soigner ses compagnons, en les emmenant
au Guatemala, dans un temple ancien.
Le
combat contre les Dystopiens viendra juste de commencer, et les Agents
de Planetary auront attiré sur eux la colère d’individus aux terrifiants
pouvoirs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire